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4 juillet 2011

Stress du lundi matin

 

Ce syndrome du lundi matin, appréhension de la journée à venir, après une nuit de sommeil agité, est si fréquent !

Phénomène complexe, il combine « bon stress » et « mauvais stress ». En effet, il est bien normal, qu’après le repos, le « lâcher prise » du dimanche, du moins j’espère que cela aura été le cas pour vous, nous ressentions comme un effort d’avoir à nous remobiliser pour une semaine de travail. Dans cette optique, les conseils de relaxation et de bienveillance envers soi-même prennent toute leur valeur.

Acceptez d’être en phase de reprise, ne vous attendez pas à être dès le lundi au top de votre rythme ; commencez par des activités plus routinières, et prenez soin de vous. Regardez cette image : faites comme cette étoile graphique, partez de votre centre et sentez renaître au fil de la journée, tous les liens qui vous "donnent prise" sur votre vie, et que le bienfaisant lâcher-prise du week-end a rendus moins présents.

 Etoile Apophysis 3

Cependant sur un autre plan, cette attitude acquise par l’entraînement sophrologique peut ne pas suffire à vous assurer de bons débuts de semaine. Demandez-vous alors si vous n’avez pas un problème de gestion de votre temps, d’organisation. Se sentir perdu le lundi matin vient peut-être d’un manque d’anticipation, tout simplement. C’est alors dans le cadre de votre semaine que vous aurez à planifier la suivante. Le cadre que vous aurez vous-même mis en place, le vendredi soir par exemple, viendra vous soutenir : une liste d’activités agréables et/ou faciles pour le lundi matin, un espace de travail rangé, vos vêtements préparés, un réveil pas trop tardif…

 

Enfin, et plus généralement, savez-vous si vous êtes suffisamment satisfait de votre vie telle qu’elle est ? Impossible de faire l’économie de cette question. Reprendre le collier chaque lundi n’est supportable que s’il y a un sens profond à cette activité.

 

C’est ici que l’on retrouve l’impact de l’entraînement sophrologique. Celui-ci ne vous aidera pas à vous organiser, mais l’habitude de vous mettre régulièrement face à vous-même, à vos ressentis, désirs, émotions, vous amènera peut-être à vous interroger. Cela n’est pas aussi confortable que si la sophrologie ne vous proposait que des « trucs » pour parvenir à supporter votre vie comme elle est. Cela n’est pas aussi confortable que si le sophrologue avait les réponses à vous fournir. Mais c’est plus facile que de se remettre en question sans le soutien des techniques sophrologiques, qui vous aideront à supporter le stress de cette remise en question.

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